• La Construction de phrases : Compléments

     

    Une phrase complète se compose de la manière suivante :

     

     

    Sujet + Particule + Complément + Particule + Verbe

     

    Une phrase normale se compose ainsi :

    Sujet + Particule + Verbe

    Ou bien encore :

    Complément + Particule + Verbe

    Le sujet ou les compléments peuvent se substituer au verbe, réduisant la taille de la phrase, et allant ainsi plus vite. C'est une habitude que les Japonais ont et qui peut parfois porter à confusion, si l'on ne fait pas attention à ce que l'on dit.

    Par exemple : ''watashi wa ichigo ga suki'' : J'aime les fraises, peut se transformer en ''Ichigo ga suki''. Mais attention, on ne peut pas tronquer plus encore la phrase dans ce contexte, sinon le sens change énormément !

    Cependant, suivant le contexte, on peut tronquer la phrase ci-dessous :

    Ex : ''Ore wa Tsukushi no koto dai suki'' : Je t'aime, Tsukushi. (Ou J'aime Tsukushi).

    ==> ''Tsukushi no koto dai suki »

    ==> ''Dai suki ».

    ==> ''Suki ».

    On peut aussi enlever le verbe.

    Ex : « Watashi wa tsukaretta desu » Je suis fatigué

    ==>''Tsukaretta desu »

    ==> ''Tsukaretta de » ou « Tsukaretta da »

    ==> ''Tsukaretta. »

    Mais ce n’est valable que pour les adjectifs.

    Ex : ''Oishii'', ''Kawaii'', ''Kakkoi'', ''Kirei'' etc : Délicieux, mignon, classe, joli, ...


    Dans ces cas-là, on devra traduire le verbe être qui est sous-entendu en japonais.


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    Les particules Wa, Wo, Ga, Mo, To, Ni

    Tout d'abord, il existe plusieurs dizaines de particules, mais ''Wa'', ''Wo'' , ''Ga'', ''Mo'', ''To'', ''Ni'' sont les plus courantes. On va donc commencer avec elles.

     

    Selon les circonstances, ces particules ouvrent les phrases et amènent ce qui va suivre. Quel que soit le contexte, elles succèdent toujours et obligatoirement le complément qu'elles apportent dans la phrase.

    La particule ''Wa'' (qui s'écrit avec l'hiragana ''ha'' mais se prononce ''Wa") ouvre une phrase. Elle est située juste après le sujet, souvent en début de phrase. Sans sujet, elle n'a pas de raison d'être et devient inutile dans la phrase. Elle sert à ouvrir un sujet, et peut précéder d'autres particules.

    Ex : ''Watashi Wa Kumiko desu'' : Je suis Kumiko.

    Equivaut à ''Kumiko desu'' : Je suis Kumiko.

    La particule ''Wo'' est une particule qui s'applique sur le complément d'objet direct ou indirect mais uniquement s'il s'agit d'une personne. Elle est toujours derrière le complément qu'elle indique et toujours devant le verbe.

    Ex : ''Watashi Wo mitte kudasai ! '' : Regardez-moi s'il vous plaît !

    Elle peut s'employer seule avec son complément comme dans l'exemple ci-dessus, mais peut se trouver aussi dans une phrase complète.

    La particule ''Ga'' sert à inclure un complément direct. Elle est entre le complément qu'elle définit et le verbe.

    Ex : ''Tsubasa Ga oshi'' : Je veux des ailes (hide, Pink Spider)
    Ex : ''Anata Ga suki'' : Je t'aime.

    La particule ''Mo'' exprime l'ajout, l'addition. Elle succède toujours le complément. Elle peut remplacer ''Wa'' dans certaines situations. Elle indique que celui qui parle adhère à ce que l'on vient de dire et rajoute quelque chose qui lui est personnel.

    Ex : ''Watashi Mo ganbarimasu ! '' : Moi aussi, je ferai de mon mieux !

    Elle indique une addition.

    Ex : "Kore Mo arigatou" : Merci aussi pour ça. (littéralement : cela aussi, merci)

    Elle peut mettre deux personnes ensemble dans une situation semblable.

    Ex : ''Minna wa tomodachi desu : Kimi Mo, Tsuki Mo, Tanaka Mo, Hikari Mo'' : Tout le monde est ami : Kimi, Tsuki, Tanaka, et Hikari.

    Puisque "Mo" équivaut à « aussi », elle équivaut aussi à « non plus ».

    La particule ''To'' est l'équivalent du ''Et'', pourtant elle ne s'emploie qu'avec des noms, au contraire de ''Mo'' qui s'emploie aussi avec les verbes.

    Ex : ''Watashi To Tanaka wa jyukyu sai desu '' : Tanaka et moi avons 19 ans

    La particule ''Ni'' a deux sens : ''Pour'' et ''à''.

    Ex : ''Susumu Ni, sore wa puresento desu'' : C'est un cadeau pour Susumu.

    ''Ni'' est toujours placé derrière le premier complément de la phrase.




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  • La Construction de phrases simples et interrogatives

    On va commencer facile avec des phrases simples avec le verbe être : explication de construction, explication du vocabulaire. Ensuite on passera aux phrases interrogatives. Dans La Construction de phrase 2, on verra des phrases de même structure mais avec les notions de pluriel et de négation. On verra aussi les pronoms personnels et les mots interrogatifs.

     

    Phrases simples :

     

    Sujet + Particule + Complément + Verbe

    Watashi wa Ha Makisim Desu

    Je suis maxime ( Moi Maxime Etre )

     

    Watashi wa Ha Berugîjin Desu

    Je suis Belge

     

    Explication :

    Cette construction de phrase est très simple, il n'y a pas grand chose a expliquer vraiment. Le sujet est suivi d'une particule, ici "Ha" , qui permet de repéré univoquement le sujet de la phrase. Celui ci est directement suivi d'un ou plusieurs compléments qui peuvent aussi etre complété par une particule. Nous verrons que l'usage des particules est très important dans la langue japonaise. Le verbe se met à la fin de la phrase tout simplement, il pourra etre suivi aussi de particule.

     

    Vocabulaire:

    Par facilité pour ceux qui connaissent les hiragana et/ou les katakana, je noterai toujours le kanji avec sa transcription en kana.

     

    Watashi ==> Je , moi (1)

    Ha,Wa ==> La particule "Ha" (qu'on prononce Wa !!!) n'a pas de traduction elle permet de déterminer le sujet. (2)

    Beruji ==> Belgique

    Jin ==> Habitant de : Berugi Jin. Habitant de la Belgique : Belge (3)

    Furansu ==> France

    Desu ==> Etre (4)

     

    (1) Il existe plus d'une vingtaine de manières pour dire "Je" mais seulement six sont couramment utilisées

    (2) Nous verrons plus tard que la particule "Ha" s'emploie pour d'autres raisons.

    3) "Les habitants d'un pays" donne donc : "Nom du Pays + Jin" (Furansujin pour "français").

    4) Une des formes polies du verbe être

     

    Phrases interrogatives :

    Sujet + Particule + Complément + Verbe + Ka

    Watashi Ha Makisim Desu Ka

    Suis-je Maxime ?

    Watashi Ha Berugîjin Desu Ka

    Suis-je belge ?

    Explication :

    ALors la c'est vraiment très très simple puisque les phrases interrogatives sont construite de la meme maniere que les phrases simples avec la particule ka en fin de phrase. Pas d'inversion de sujet pas de modification des compléments ou du verbe rien de ce qui rend si compliquées les autres langues ^_^ .

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Dsl mais en faite ya une suite mais c'est trop long et je pense pas que sa va pas vous interresser ^^ ...


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  • Les Kanji sont l'une des quatre écritures qu'utilisent quotidiennement les Japonais. Ce style d'écriture est apparu assez tardivement au Japon, vers le IVème siècle, alors que les plus anciens écrits chinois datent, eux, de 1600 avant Jésus-Christ.

    Il aura fallu attendre l'arrivée de lettrés coréens à la cour du Yamoto et l'introduction de livres de Confucius pour que les Japonais adoptent le système de caractères chinois comme système d'écriture. Les Japonais simplifièrent une partie de ce système afin d'avoir une écriture plus proche de leurs sons fort différents de la langue chinoise.

    Pourtant, les caractères étaient difficiles à mémoriser, et ne correspondaient pas au besoin du peuple et des gens peu lettrés. Les Japonais simplifièrent donc une partie de ce système afin d'avoir une écriture plus proche de leurs sons, fort différents de la langue chinoise : là où le chinois influe sur le sens avec différents tons, le japonais rajoutent une ou deux syllabes suivant le caractère. (Par exemple : « personne », dont le caractère est identique en chinois et en japonais se traduit en chinois par « rén » (deuxième ton) et en japonais par « hito », ou « jin » s'il est suffixe)

     

     

       

    La plus grande partie des Kanji provient de Chine (qui en compte 6.000 à 50.000) mais certains Kanji sont propres au Japon : les Kokuji. En 1946, une limite officielle porte à 1.850 le nombre de Kanji. En 1981, le ministère de l'éducation passe le nombre officiel de Kanji à 1.945 appelés Jôyô Kanji (ou Kanji d'usage commun). On estime à près de 3.000 Kanji utilisés au Japon mais il est d'usage courant de mettre des hiragana en petit à coté d'un Kanji qui n'est pas dans les Kanji courants. Si vous avez la chance de lire un jour un manga original, vous verrez des petits hiragana à côté des kanji, ce qui permet de les lire. Ce système est ainsi pour permettre aux enfants japonais de faciliter l'apprentissage de kanji tout en s'amusant.

    La plus grande partie des Kanji provient de Chine (qui en compte 6.000 à 50.000) mais certains Kanji sont propres au Japon : les Kokuji. En 1946, une limite officielle porte à 1.850 le nombre de Kanji. En 1981, le ministère de l'éducation passe le nombre officiel de Kanji à 1.945 appelés Jôyô Kanji (ou Kanji d'usage commun). On estime à près de 3.000 Kanji utilisés au Japon mais il est d'usage courant de mettre des hiragana en petit à coté d'un Kanji qui n'est pas dans les Kanji courants. Si vous avez la chance de lire un jour un manga original, vous verrez des petits hiragana à côté des kanji, ce qui permet de les lire. Ce système est ainsi pour permettre aux enfants japonais de faciliter l'apprentissage de kanji tout en s'amusant.

     

     

     

     

     

     

     


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